Mickael
Stibling
Icelandic Airwaves
2015. Premier voyage en Islande
Première fois que je mettais les pieds dans le Grand Nord. Je venais tout juste alors de traverser les USA. J'en avais aimé la vitalité et l'immensité des espaces. New York - San Franscico, classique avec le King of the Road, après ça retour sur le vieux continent.
Je n'étais pas préparé à affronter le climat islandais. De la neige je n'avais rien vu, en revanche tous les jours ou presque il pleuvait.
Notes éparses griffonnées à la va-vite : "si un jour la vie ne valait plus la peine que l'on y puise la matière première pour écrire, cela je crois serait le premier signe d'une déglingue"
Plus loin
"penser à écouter du Gustav Mahler comme Bukowski".
Le temps ici changeait 100 fois par jour passant de la pluie au soleil, pouvait être suivi d'énormes rafales de vent pour finir avec un ciel bleu azur. L'humidité n'arrangeait pas le sentiment d'inconfort et le froid. Plus d'une fois, je me suis demandé ce qu'on était venu chercher dans ce pays. C'était l'idée de Quent il aimait tellement Bjork.
Nous avions passé la première nuit à dormir au moins pendant 15 heures. Jour 1, vaincu sans gloire, mis au tapis par le vent et la pluie. Il était prévu de rester en Islande 1 mois.
Des glaciers, des icebergs, des lacs, des cascades, des volcans, des plages noires, des geysers... tous les jours de nouveaux paysages, tous les jours de nouvelles lumières. Je n'avais jamais vu un ciel avec autant de variations apparentes, autant de nuances subtiles. En revoyant récemment ces photos que j'avais laissé là dans un coin de mon disque dur, je me suis rendu compte à quel point la lumière islandaise rendait n'importe quelle photographie un peu meilleur que ce qu'elle n'était.